
Libéral : le mot fait à la fois peur et envie…
La peur est entretenue par tous ceux qui agitent l’épouvantail du néo-libéralisme, promettent aux citoyens une organisation de la société où l’Etat est au centre, le citoyen à la périphérie.
Mais le mot libéral fait aussi envie.
Nous avons tous besoin de respect et de reconnaissance. Nous avons tous besoin de vivre dans une société qui fait confiance, nous encourage à tirer le meilleur de nous-mêmes.
Fondamentalement, réussir sa vie c’est pouvoir agir en personne responsable et indépendante, libre de choisir, de prendre des risques dans une société qui privilégie la personne plutôt que le système. Pourtant, tout le monde ne dispose pas des mêmes atouts et c’est un devoir commun que d’y remédier. C’est pourquoi l’Etat doit jouer son rôle dans des domaines strictement définis.
Nous ne pouvons nous satisfaire de la seule solidarité organisée. Nous réclamons un espace de liberté et de créativité qui encourage chacun à traduire dans les faits un engagement civique et social.
Le libéralisme est exigeant mais il bénéficie à toutes et à tous. Il implique la liberté d’entreprendre, les risques et les responsabilités qui en découlent. Il valorise l’indépendance et le mérite
Etre libéral, c’est une manière d’être bien plus qu’une étiquette politique. Voter libéral, c’est miser sur une société qui valorise les compétences et les qualités personnelles de chacun.
Nous vivons dans un pays dont la seule matière première est la matière grise ! Sa prospérité et sa réputation ont été bâties par celles et ceux qui ont pris le risque de créer et d’innover.
La Suisse a donc besoin de pouvoir compter, aujourd’hui et demain, sur le génie de ses habitantes et de ses habitants. Le devoir des responsables politiques est de faire en sorte que ce génie puisse s’exprimer pleinement.
Goethe l’avait écrit bien avant nous :Quel est le meilleur gouvernement? Celui qui nous enseigne à nous gouverner nous-mêmes.